La Grande-Bretagne créera son premier cosmodrome en 2018

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Parmi les aérodromes candidats figurent les aéroports écossais de Campbelltown, de Glasgow et de Stornoway, l'aéroport Llanbedr (Pays de Galles), l'aéroport de Newquai (Cornouailles), ainsi que les bases aériennes écossaises de Kinloss Barracks, de Leuchars et de Lossiemouth.

La Grande-Bretagne a l'intention de créer son premier cosmodrome en 2018, a annoncé mardi le directeur général de l'agence spatiale britannique (UK Space Agency) David Parker lors du salon aérospatial international de Farnborough.

"La Grande-Bretagne doit être un leader européen dans le domaine de l'exploration spatiale. L'Autorité de l'aviation civile britannique a rédigé un rapport où elle a retenu huit aérodromes qui pourraient accueillir un cosmodrome et a étudié la faisabilité  du projet", a indiqué M.Parker lors d'un point presse consacré au programme spatial britannique.

Selon le responsable, parmi les aérodromes retenus figurent les aéroports écossais de Campbelltown, de Glasgow et de Stornoway, l'aéroport Llanbedr (Pays de Galles), l'aéroport de Newquai (Cornouailles), ainsi que les bases aériennes écossaises de Kinloss Barracks, de Leuchars et de Lossiemouth.

Les autorités du pays envisagent d'utiliser le futur site pour lancer des avions spatiaux orbitaux. "Nous devons donc prendre en considération la longueur de la piste" des aérodromes candidats. Il faut également remplir les exigences écologiques — le volume des émissions, le taux de bruit et d'autres paramètres", a-t-il ajouté.

Il importe également que l'aérodrome converti en site spatial soit toujours capable d'accueillir des avions ordinaires.

Selon M.Parker, le futur cosmodrome rapportera 11,3 milliards de livres sterling par an.

Pour le moment, aucune société privée n'a souhaité coopérer avec les autorités britanniques sur ce projet. Les médias britanniques rappellent que la plupart des aérodromes candidats se trouvent en Ecosse qui tiendra un référendum sur l'indépendance le 18 septembre prochain. Toutefois, selon des sondages, près de 40% des Ecossais souhaitent rester au sein du Royaume-Uni.

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