Donbass: pas de trêve sans amnistie (diplomate russe)

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Les conditions d'une trêve entre les autorités de Kiev et les forces d'autodéfense dans l'est de l'Ukraine doivent nécessairement comprendre l'amnistie pour les insurgés, a indiqué mercredi le représentant permanent de la Russie auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Andreï Keline.

Les conditions d'une trêve entre les autorités de Kiev et les forces d'autodéfense dans l'est de l'Ukraine doivent nécessairement comprendre l'amnistie pour les insurgés, a indiqué mercredi le représentant permanent de la Russie auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Andreï Keline. 

"La question de l'amnistie pour les opposants au régime de Kiev figure dans presque tous les documents adoptés depuis février [sur la crise en Ukraine]. Cette question a été évoquée dans la déclaration conjointe du 17 avril signé, entre autres, par le ministre ukrainien des Affaires étrangères (ce poste était alors occupé par Andreï Dechtychitsa). Elle a également fait partie du plan de règlement - dit feuille de route - proposée par la présidence suisse", a déclaré M. Keline. 

"Cette question n'a pas été mentionnée dans le «plan Porochenko». Aux termes de ce document, les insurgés devaient se rendre sans condition, déposer les armes et attendre d'être massacrés ou arrêtés. C'était là un des principaux défauts de ce plan", a affirmé le diplomate.

C'est précisément pour cela que les représentants des républiques autoproclamées de Lougansk et de Donetsk ont posé la question de l'amnistie lors de la rencontre de Minsk. 

"C'est le seul moyen de négocier avec eux. Aussi longtemps qu'ils seront considérés comme des terroristes par Kiev, ils refuseront de mener le dialogue, et les tentatives de règlement n'auront aucune chance d'aboutir", a conclu l'ambassadeur russe auprès de l'OSCE.

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