Assad conteste la lutte contre le terrorisme par les pays le soutenant (médias)

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Les pays impliqués dans la naissance du terrorisme ne peuvent lutter contre lui, a déclaré le président syrien Bachar el-Assad, recevant à Damas le représentant du Guide suprême de la Révolution islamique et secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d'Iran, Ali Chamkhani.

Les pays impliqués dans la naissance du terrorisme ne peuvent lutter contre lui, a déclaré mardi le président syrien Bachar el-Assad, recevant à Damas le représentant du Guide suprême de la Révolution islamique et secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d'Iran, Ali Chamkhani.

"La lutte contre le terrorisme ne peut être menée par les pays qui ont contribué à la création d'organisations terroristes et les ont soutenues sur le plan technique et financier", a indiqué le chef de l'Etat syrien, cité par l'agence SANA.

Et d'ajouter que l'importance de contrer la pensée radicale des terroristes, soutenus par certains pays de la région, n'était pas moindre que celle de faire face aux terroristes eux-mêmes, qui massacraient et semaient la ruine.

"Là où s'infiltrent les terroristes, disparaissent le patrimoine historique et la civilisation des nations", a rappelé M.Assad. 

"La lutte contre Daesh (acronyme arabe de l'Etat islamique) avec les pays qui soutiennent le terrorisme est irréalisable", a conclu le président syrien.
M.Chamkhani a réaffirmé pour sa part à Damas la ferme position de Téhéran en faveur de la souveraineté syrienne.

"L'Iran ne renoncera jamais à soutenir la Syrie!", a-t-il souligné.

Les Etats-Unis ont lancé le 23 septembre dernier des raids contre les combattants de l'Etat islamique, du Front Al-Nosra et de Khorasan en Syrie depuis des navires déployés en mer Rouge et dans le nord du golfe Persique. Selon le commandement central des forces américaines (Centcom), l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, Bahreïn et le Qatar ont participé à ces raids.

Les paradoxes de la politique américaine au Proche-Orient >>

Washington a affirmé avoir informé de l'opération les autorités syriennes sans demander toutefois leur autorisation, ne considérant pas Bachar el-Assad comme un président légitime.

Selon bien des experts, les frappes aériennes de la coalition conduite par les Etats-Unis sur le territoire syrien sans l'aval des autorités du pays contredisent le droit international.

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