La compétitivité comme garantie du succès du business russe sur les marchés internationaux

La compétitivité comme garantie du succès du business russe sur les marchés internationaux
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« La compétitivité du business russe sur les marchés internationaux » a été le thème du forum d’affaires, organisé le 30 septembre à Moscou par la maison d’édition Kommersant et le Centre du commerce international conjointement avec la Chambre de commerce et d’industrie de Russie. La discussion était axée sur un projet unique « Potentiel d’exportation de Russie », présenté par les organisateurs du forum – fonctionnaires fédéraux et moscovites et entrepreneurs de la capitale russe – avec le soutien de la Commission économique européenne. De l’avis de ses auteurs, le projet, qui est en quelque sorte une réponse au régime des sanctions imposé à la Russie, devrait permettre au business russe de participer au processus de formation des zones de libre échange à travers le monde…

« Comment voyez-vous l’avenir du business international et des projets communs en Russie ? » - est la question que notre observateur Igor Yazon a adressée à Sergueï Katyrine, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Russie pendant la pause à la première séance plénière du forum.

Nous chercherons, d’abord, à avoir cet avenir et ensuite, à le faire rayonner, - répond Sergueï Katyrine. – Le projet lancé aujourd’hui, nous, en tant que Chambre de commerce et d’industrie, l’avons en fait déjà commencé. Nous travaillons constamment dans le but de promouvoir les intérêts du business russe par l’intermédiaire du réseau de nos représentations dans une quarantaine de pays, ainsi que dans le cadre de 74 conseils d’affaires bilatéraux. Tous nos efforts poursuivent un seul objectif – réunir des conditions propices au business russe, le rendre international. C’est-à-dire ne pas être un maillon parmi d’autres dans la chaîne de production d’un article ou d’un service, mais en devenir un acteur clé. Cela veut dire ne pas y participer au début, comme fournisseur de matières premières ou de produit semi-fini, mais au stade final du processus, quand la valeur ajoutée est la plus importante. Notre projet est principalement destiné aux petites et moyennes entreprises (PME). Les grosses ont leurs possibilités pour se débrouiller assez bien sur les marchés mondiaux. Les PME n’en ont pas. Et elles doivent être aidées, en premier lieu. Le petit et le moyen business n’a pas les moyens de payer des experts, des juristes, des analystes pour s’orienter sur les marchés étrangers. Le projet « Potentiel d’exportation de Russie » vise précisément à l’expansion des PME.

Actuellement 330 centres de commerce international fonctionnent dans le monde, - a ajouté M. Katyrine,- et tous ils sont présents dans le réseau informationnel unifié. Les sanctions n’ont pas empêché de garder les liens dans ce réseau presque global. A travers lui le business russe peut s’informer au sujet des niches disponibles.

« Qu’attendez-vous de ce forum ? », a demandé notre observateur au Nigérian Christopher Kennati, rédacteur en chef de la revue The Russia Corporate World, paraissant en anglais et en russe à Moscou.

Ce forum est axé sur la compétitivité du business russe, et pour faire la concurrence à l’étranger les sociétés russes doivent commencer par augmenter leur compétitivité sur le marché national, - répond Christopher Kennati. Les sanctions ont montré de grandes lacunes apparues en Russie en espace de ces 20 ans. Pour remplacer une menue pièce il fallait demander à la Chine ou à l’Ukraine pour qu’elles la fournissent. Et donc pour faire une entrée réussie en Afrique la Russie doit tout produire elle-même et par là prouver sa compétitivité face aux Etats-Unis, à la Chine, à toute la communauté du business international.

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