Les Houthis : une prise de contrôle du détroit de Bab-el-Mandeb, une offensive sur Riyad et le futur gouvernement du Yémen

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Le journal saoudien Okaz décrit les plans des rebelles chiites, appelés «Houthis » de diviser le pays.

Ainsi le quotidien informe de ce qu’Ansarullah, l’aile politique des Houthis, ne serait pas opposé au détachement des régions sud du pays et à la création en leur territoire d’un Etat indépendant.

Le thème a été repris par les médias yéménites. Ils notent que la possibilité de la séparation du sud est discutée dans les couloirs de plusieurs forums. En plus des forces politiques du Yémen, les débats engagent des représentants des pays de la région, ainsi que de l’Occident.

Or le membre du bureau politique d’Ansarullah, Fadl al Mutaa demande à ne pas faire monter la tension :

« Au cours du dialogue national tous on convenu que le Yémen était un pays uni, bâti sur les principes du fédéralisme. Il est vrai qu’on divergeait encore sur le nombre des régions. De cette façon, les rumeurs que font courir certaines éditions sur ce qu’Ansarullah ne serait pas contre une séparation du sud, sont incorrectes. Au contraire, nous nous prononçons pour l’unité du pays, mais considérons en même temps qu’il doit reposer sur de nouveaux principes. »

Les experts considèrent de même qu’il est peu probable que les Houthis appuient la séparation du Sud. Peut-être que certains se permettent à présent une certaine liberté de formules à ce sujet, afin de s’assurer du soutien des habitants du Sud séparatistes. Or si le poids politique des Houthis continue d’augmenter, ils auront plutôt une autre approche de cette question.

C’est-à-dire que le Yémen ne risque pas un démembrement. Or la situation n’en devient pas moins difficile. Les forces politiques n’ont toujours pas concerté la candidature au poste de Premier ministre. Comme on le sait 30 jours sont donnés pour le faire, dont quinze se sont déjà écoulés. On comprend que les Houthis voudraient voir à ce poste leur candidat. Mais la situation s’aggrave du fait par une ingérence active de l’Arabie Saoudite, qui est catégoriquement contre. Riyad est préoccupée par les menaces proférées avant par les Houthis. Certains menaçaient d’établir leur contrôle sur le détroit de Bab-el-Mandeb, ainsi que de lancer une offensive contre la capitale saoudite.

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