La liste des candidats ne cesse de s’élargir alors que le prestige du prix dégringole du fait du parti pris politique des membres du Comité Nobel. Aussi, le prix Nobel de la paix 2014 a été remis à la militante pakistanaise des droits de l’homme Malala Jusufzaï et au militant indien des droits de l’enfant Kailash Satiri, tandis que les experts étaient en majorité favorables à la candidature d’Edward Snowden.
La remise des prix Nobel perd de son intérêt d’année en année. Beaucoup parlent avec un sarcasme non dissimulé de politisation inadmissible du Comité Nobel et du diktat américain.
Edward Snowden, expert d’ANS en informatique, a remis en 2013 aux médias une quantité fabuleuse de documents qui ont provoqué un débat houleux sur le surveillance électronique en masse, les limites du secret d’État et le contrôle démocratique. C’est à au moins 5 reprises que sa candidature a été proposée pour le prix Nobel de cette année, y compris par les parlementaires norvégiens. Pourtant, les États-Unis ont fait des pressions sans précédent sur le Comité Nobel pour bloquer sa candidature.
Washington préfère que les prix Nobel de la paix soient attribués à ses fantoches. Le comble du cynisme était l’attribution en 2009 du prix Nobel de la paix à Barack Obama « pour les efforts énormes déployés pour le renforcement de la diplomatie internationale et de la coopération entre les peuples ». Le monde entier rigolait alors en suppliant les membres du Comité Nobel de montrer le microscope unique en son genre dont ils se sont servis pour voir les réalisations d’Obama en matière de renforcement de la paix.
Dans le contexte de dépréciation du prix Nobel de la paix, le politologue Valeri Ostrovski admet la possibilité de sa politisation extrême allant jusqu’à l’absurde :
« Le prix Nobel a récemment été remis à l’organisation sous le nom d’Union Européenne, ce qui était tout simplement ridicule. Je pense que tous les coups sont actuellement permis y compris l’attribution du prix à « maïdan de Kiev ».
Selon Dmitri Zykov, rédacteur en chef délégué de la revue « Science et vie », les attributions du prix Nobel dans le domaine des sciences exactes sont souvent sujettes à caution :
« Passés maîtres en publicité et communication, les Américains font la promotion de leurs réalisations sans faire attention à personne. Cela résulte souvent en situations comme dans le cas des diodes lumineuses bleues. Il s’agit d’une technologie japonaise avec une participation américaine, par conséquent tout a été fait par les Américains. La chimie est, elle aussi, la chasse gardée des Américains. Les experts américains en communication estiment que tout projet de recherche devient américain si un Américain y avait pris part, même collatéralement. Il faut cependant rendre justice aux Américains dont les dépenses au titre des recherches scientifiques sont sans commune mesure avec celles des autres pays. »
Par contre, Léon Tolstoï croyait qu’un artiste ou un scientifique ne devait pas recevoir les récompenses surtout pécuniaires. Il avait renoncé en son temps au prix Nobel. Ayant appris que l’Académie russe des sciences avait proposé sa candidature pour le prix Nobel de littérature pour 1906, il a envoyé une lettre demandant sa récusation. Car, comme l’écrivait Tolstoï, « si ma candidature était acceptée, décliner cet honneur me ferait de la peine ».
Sa demande avait été honorée et prix a finalement été remis au poète italien Giosuè Carducci qui n’est connu aujourd’hui que des historiens de littérature.
Aussi, le prix Nobel de la paix 2014 a été remis à la militante pakistanaise des droits de l’homme Malala Jusufzaï et au militant indien des droits de l’enfant Kailash Satiri, tandis que les experts étaient en majorité favorables à la candidature d’Edward Snowden.
La remise des prix Nobel perd de son intérêt d’année en année. Beaucoup parlent avec un sarcasme non dissimulé de politisation inadmissible du Comité Nobel et du diktat américain.
Edward Snowden, expert d’ANS en informatique, a remis en 2013 aux médias une quantité fabuleuse de documents qui ont provoqué un débat houleux sur le surveillance électronique en masse, les limites du secret d’État et le contrôle démocratique. C’est à au moins 5 reprises que sa candidature a été proposée pour le prix Nobel de cette année, y compris par les parlementaires norvégiens. Pourtant, les États-Unis ont exercé des pressions sans précédent sur le Comité Nobel pour bloquer sa candidature.
Washington préfère que les prix Nobel de la paix soient attribués à ses marionnettes. Le comble du cynisme était l’attribution en 2009 du prix Nobel de la paix à Barack Obama « pour les efforts énormes déployés pour le renforcement de la diplomatie internationale et de la coopération entre les peuples ». Le monde entier rigolait alors en suppliant les membres du Comité Nobel de montrer le microscope unique en son genre dont ils se sont servis pour voir les réalisations d’Obama en matière de renforcement de la paix.
Dans le contexte de dépréciation du prix Nobel de la paix, le politologue Valeri Ostrovski admet la possibilité de sa politisation extrême allant jusqu’à l’absurde :
« Le prix Nobel a récemment été remis à l’organisation sous le nom d’Union Européenne, ce qui était tout simplement ridicule. Je pense que tous les coups sont actuellement permis y compris l’attribution du prix au « maïdan de Kiev ».
Selon Dmitri Zykov, rédacteur en chef délégué de la revue « Science et vie », les attributions du prix Nobel dans le domaine des sciences exactes sont souvent sujettes à caution :
« Passés maîtres dans l’art de la publicité et de la communication, les Américains font la souvent la promotion de leurs acquis sans se préoccuper d’autrui. Ce fut le cas des diodes lumineuses bleues. Il s’agit d’une technologie japonaise avec participation américaine, par conséquent tout a été fait par les Américains. La chimie est, elle aussi, la chasse gardée des Américains. Les experts américains en communication estiment que tout projet de recherche devient américain si un Américain y a seulement pris part, même collatéralement. Il faut cependant rendre justice aux Américains dont les dépenses au titre des recherches scientifiques sont sans commune mesure avec celles des autres pays. »
Par contre, Léon Tolstoï estimait qu’un artiste ou un scientifique ne devait pas recevoir de récompenses surtout pécuniaires. Il avait renoncé en son temps au prix Nobel. Ayant appris que l’Académie russe des sciences avait proposé sa candidature pour le prix Nobel de littérature1906, il a sollicité sont retrait, car écrivait Tolstoï, « si ma candidature était acceptée, décliner cet honneur me ferait de la peine ».
Sa demande avait été honorée et prix a finalement été remis au poète italien Giosuè Carducci qui n’est connu aujourd’hui que des historiens de la littérature. T
