Dr. Oumou Kouyate, anthropologue, experte en genre, société civile, des droits humains, de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS, Paris), l’interlocutrice permanente de notre observateur Igor Yazon, a parlé dans l’édition précédente de notre rubrique du rôle traditionnel des femmes africaines dans le règlement des conflits, y compris armés, dans leurs pays.
Dans le même temps, les femmes et les jeunes filles tombent le plus souvent victimes de la violence physique et sexuelle dans de tels conflits. En témoignent les événements au Nigeria où les extrémistes de Boko Haram font souvent des jeunes otages : parfois des filles de 10-13 ans des kamikazes ou des « boucliers vivants » en première ligne lors des affrontements avec les unités de l’armée gouvernementale.
« Comment appréciez-vous une telle barbarie ? » Dr. Oumou Kouyate répond ce qui suit par téléphone de Paris à cette question de notre observateur.