Sarkozy règle ses comptes avec la classe politique française

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Dans une série d'entretiens recueillis par deux journalistes du Parisien, l'ancien président français Nicolas Sarkozy étrille l'actuel chef de l'Etat François Hollande et les représentants de la classe politique, rapporte mercredi la presse française.

Dans une série d'entretiens recueillis par deux journalistes du Parisien, l'ancien président français Nicolas Sarkozy étrille l'actuel chef de l'Etat François Hollande et les représentants de la classe politique, rapporte mercredi la presse française.

A la présidentielle de 2017, "ce sera Hollande. Ceux qui pensent qu’un autre a sa chance n’ont rien compris au fonctionnement des institutions", prédit M.Sarkozy.

Concernant les photos estivales de M.Hollande et de son ex-compagne Valérie Trierweiler au fort de Brégançon, l'ancien président lâche : "C’est les Bidochon en vacances".

"Il est mal fagoté, il mange des frites, quand on fait un métier public, il faut faire attention", poursuit M.Sarkozy. Après la publication des photos de M.Hollande en casque, il déclare: "Hollande, c’est le président ridicule".

M.Sarkozy n'est pas tendre avec l'ancienne compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler. "Je l'ai toujours trouvée sotte et prétentieuse", estime l'ancien président. "Ce n'était pas une très bonne journaliste politique et pas une très bonne journaliste culturelle non plus".

Concernant le premier ministre Manuel Valls, M.Sarkozy ne croit pas à sa candidature pour la présidentielle de 2017. "Valls candidat? N’importe quoi… A la limite, Taubira aurait plus de chances que lui à gauche", estime-t-il.

"Il devrait porter des lunettes, il a le regard fuyant", "il fait un peu illuminé", poursuit M. Sarkozy. Comme ministre de l’Intérieur, "il y a une différence fondamentale entre lui et moi: il n’a aucun résultat", estime l'ex-président.

Concernant François Fillon, premier ministre durant toute sa présidence de 2007 à 2012, c'est "un loser", lance M.Sarkozy. "Il paraît qu'il a beaucoup souffert pendant cinq ans. Peut-être aurais-je dû abréger ses souffrances", indique-t-il.

Au sujet de la présidente du Front national Marine le Pen, M.Sarkozy déclare qu'elle a des airs de "déménageur", "c’est une masse, elle fait hommasse", "épaisse".

Dans le livre Ça reste entre nous, hein?, publié mercredi, Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel livrent les confidences distillées pendant deux ans et demi par M.Sarkozy dans son quartier-général.

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