Réseaux Poutine: accusé par Libération, le directeur de l’Iris dément

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Le directeur l'Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS) Pascal Boniface a publié sur son blog un démenti suite aux affirmations du journal Libération, qui l'a accusé fin octobre de complaisance envers la Russie et d'appartenir à un soi-disant "réseau Poutine" en France.

Le directeur l'Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS) Pascal Boniface a publié sur son blog un démenti suite aux affirmations du journal Libération, qui l'a accusé fin octobre de complaisance envers la Russie et d'appartenir à un soi-disant "réseau Poutine" en France.

"Le premier (argument avancé par Libération, ndlr) est que si on ne reprend pas la vulgate diplomatique occidentale, on est forcément un vendu. La possibilité d’un désaccord intellectuel est automatiquement rejetée. Il y a quelque chose d’anormal de se séparer du grand consensus selon lequel les pays occidentaux sont porteurs de valeurs, défenseurs des droits de l’homme, s’opposant aux dictatures. Ceux qui s’écartent de la voie occidentaliste sont forcément louches", écrit Pascal Boniface.

"On peut se demander si "Libération" fera un jour une enquête sur les réseaux atlantistes ou néoconservateurs en France qui, par le biais de l’Otan, de fondations ou de différentes succursales, ont des capacités de financement bien plus importantes que les Russes. Est-ce que "Libération" enquête pour savoir si l’attitude de ceux qui s’exprimaient le plus violemment contre Poutine n’étaient pas liés à des financements liés à l’intérêt de conserver le plus haut niveau de dépenses militaires ou de redonner une vigueur nouvelle à l’Otan?"

Fin octobre, Libération a publié une enquête sur les "réseaux de Vladimir Poutine" en France. Parmi les sept sympathisants présumés, le quotidien nommait l'Institut de Relations internationales et stratégiques: "Même des instituts de recherche bien établis en France, comme l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) […] sont parfois sensibles aux sirènes russes… du fait des financements privés dont ils dépendent".

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