Le quotidien Libération rapporte que les militants de la Fondation Lejeune, qui s’opposent à l’avortement, envoient des mails aux députés de la droite pour les dissuader de voter le texte déposé par la député socialiste Catherine Coutelle sur la réaffirmation de la France « à défendre (…) l’accès sûr et légal à l’avortement, et à faire progresser les droits des femmes (…) en France, en Europe et dans le monde ».
Pour les opposants à l’IVG, cette résolution, qui sera discutée à l’Assemblée nationale le 26 novembre, 40 ans après les débats sur la loi Veil, n’est pas un droit fondamental, mais une dérogation au principe de « respect de l’être humain dès le commencement de sa vie ». Les militants contestent également « le droit universel des femmes à disposer de leur corps ».
Malgré les pressions exercées par le lobby anti-IVG, la résolution devrait être adoptée à une large majorité à l’Assemblée nationale.