La Tunisie : le premier pas vers l'ordre constitutionnel

La Tunisie : le premier pas vers l'ordre constitutionnel
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Exactement il y a une semaine, en Tunisie, ont eu lieu les élections présidentielles, par lesquelles devait s'achever le passage presque quadriennal du chaos politique engendré par la prétendue «révolution tunisienne» vers l’ordre.

D’ailleurs, depuis toute l'histoire de la Tunisie indépendante, à partir de 1956, c’étaient les premières élections alternatives : 24 candidats briguaient le poste du chef de l'État. Comme c’était prédit, le leader du parti antiislamiste “Nidaa Tounes”, Béji Caïd Essebsi, 87 ans, a reçu le plus grand nombre de voix des électeurs. Il a dépassé de six pour-cent son ancien adversaire politique, le chef d'État par intérim, l'islamiste Moncef Marzouki. Probablement, à la fin de décembre, ils devront se rencontrer au second tour qui montrera lequel des deux candidats deviendra le président légalement élu de la République Tunisienne. A la demande de l’animateur de ce programme Igor Yazon, le journaliste-politologue tunisien Yassen Zenati parle dans l'interview par téléphone de Paris de la répartition des forces politiques dans le pays après le premier tour des présidentielles et du potentiel des deux candidats à la présidence …

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