Islam : Entretien avec une journaliste allemande licenciée (Partie 2)

© Photo: Melanie DittmerIslam : Entretien avec une journaliste allemande licenciée (Partie 2)
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LVdlR : Quelles sont les différences entre les quatre mouvements ?

Melanie Dittmer : Il y a quelques mois, les Montagsdemos n'étaient pas clairement définies. Des individus de manière isolée ont parlé de l'immigration de masse ou de l'islamisation. Mais ils étaient une minorité. Puis on a vu deux courants surgir des Montagsdemos. Actuellement les courants les plus forts sont Pegida, Dügida, Bogida. HoGeSa a été la manifestation qui a mis la machine en route. Sans HoGeSa nous n'aurions pas eu de Pediga qui a réuni plus de 10 000 manifestants dans la rue. En Allemagne, on a tout le temps besoin d'une personne qui montre le chemin. Nous sommes très patients et supportons la souffrance mais quand nous nous levons, rien ne nous arrête. Nous sommes les maîtres du régionalisme mais nous savons nous souder pour combattre. 1848, 1989 et 2014 sont des dates historiques. Le printemps allemand peut bientôt venir. Nous sommes un peuple libre dans l'âme. Nous nourrir de pain, de jeux, de médias de masse, de consommation de masse ne peut pas durer éternellement car cela ne correspond pas au caractère allemand.

LVdlR : Selon les médias et les politiques, Pediga incite au racisme. Le Conseil allemand des musulmans parle de haines envers les étrangers et d'antisémitisme. Votre avis ?

Melanie Dittmer : C'est une stratégie de communication des médias pour faire passer ces manifestants pour des moutons imbéciles. Le combat entre les cultures n'a rien à voir avec le racisme. Si les Indiens d'Amérique avaient défendu leur continent, auraient-ils été des racistes ? Je n'ai pas non plus vu d'antisémitisme dans les manifestations Pediga. Jamais je n'ai entendu une personne parler du conflit de la Palestine ou du Sionisme. Avec Pediga il est question de l'Allemagne et au maximum de l'Europe. Je trouve déplacé quand des intervenants parlent d'un Occident judéo-chrétien. C'est placer le bouchon un peu trop loin comme pour ceux qui se nomment les Croisés 2.0. Des Coptes tentent d'infiltrer Pediga en raison de la critique sur l'islam. Je ne veux rien avoir à faire avec des farfelus chrétiens ou musulmans. La religion n'a rien à faire avec la politique. On doit sauver notre Patrie car notre identité et notre culture sont menacées par des fanatiques voulant un monde unique. Et non pas parce que la religion chrétienne est menacée par les musulmans. Des chrétiens veulent utiliser notre objectif. Cependant il est vrai que la chrétienté est chez elle en Europe. En ce qui me concerne j'ai quitté l'Eglise à l'âge de 18 ans.

LVdlR : L’Islam est-il un danger pour l'Allemagne ?

Melanie Dittmer : Absolument. L'islam n'a rien à faire en Allemagne. Le christianisme a déjà affaibli de leur fierté les peuples germaniques en les poussant à s'agenouiller dans des églises sans avoir un lien avec la nature. L'islam risque de nous ramener à l'époque de pierre ou à celle des barbares. L'islam est tolérable quand il reste présent sous la forme d'une minorité. Regardez la situation des pays où l'Etat islamique agit. La charia est introduite. Des attentats à la bombe, des viols de femmes et des filles vendues, des décapitations, ont lieu au quotidien. C'est bien sûr la pointe d'un islam radical. Déjà en Allemagne on change les noms des marchés de Noël en marchés de lumière. Où allons-nous ?

LVdlR : A Dresde vous avez parlé devant les manifestants de Pediga de la censure dans le pays et invité les manifestants à continuer le combat. Pourquoi ?

Melanie Dittmer : C'est la première fois que j'interviens de la sorte. J'ai simplement vu que des personnes courageuses manifestent et que je devais les soutenir. Je sais ce que c'est quand les antifas vous menacent. Je connais les conséquences avec la perte d'emploi, quand on dit ce qui dérange. Tous ces manifestants méritent d'être respectés pour leur courage. Nous avons à faire face à des bandes violentes, à la manipulation des médias et aux menaces d'être licenciés pour avoir participé à ces manifestations. Le fait d'avoir un avis différent des autres ne devrait pas faire de nous des criminels. La censure en Allemagne est insoutenable. Ils font tout ça pour que les gens se taisent et continuent d'être les vaches à lait. Si jamais les gens comprennent à quel point ils sont manipulés, vous vous imaginez ce qu'il risque de se passer ?

LVdlR : Vous travaillez maintenant pour Compact. Compact avec Jürgen Elsässer a aussi été qualifié d'extrême droite par les Verts et le parti Die Linke. Qu'est-ce-que cela prouve de l'état de la nation allemande ?

Melanie Dittmer : Depuis des années nous avons une élite de gauche qui a pris le pouvoir dans les institutions. Les penseurs de mai 68 ont été les précurseurs. Nous devons faire la même chose, aller dans les positions de pouvoir et financer ceux qui pensent comme nous. On pourra de nouveau parler librement sans avoir la crainte d'être licencié. Etre patriote doit redevenir une chose normale et à la mode. Nos générations ne sont pas responsables des persécutions envers les juifs. Nous devons, malgré la défaite de deux guerres mondiales, recouvrer la souveraineté, ce qui est un besoin légitime pour chaque nation. Ce que les Verts disent ne peut plus être pris pour argent content. Ils sont assis sur une branche pourrie. On peut déjà les considérer comme faisant partie de l'Histoire. Aucun parti politique comme les Verts n'a autant introduit de réformes (excusez-moi pour ce terme) aussi merdiques. Celui qui promeut l'abolition de l'obligation scolaire, qui supprime les poursuites pénales envers la pédophilie, a perdu tout sérieux en politique. Quand je vois ces « bouffeurs » de blé, cela me fait froid dans le dos. Je souhaite à ces idiots d'avoir dans leur jardin une éolienne. Peut-être qu'elle oxygènera leur cerveau pour les aider à penser normalement.

LVdlR : Les objectifs de Pediga ?

Melanie Dittmer : Je peux vous parler de mes objectifs avec Bogida.

1. Arrêter l'islamisation. En finir avec les lois particulières pour les musulmans en Allemagne.

2. Renvoi dans leur pays des djihadistes même si ils ont un passeport allemand. Ceux qui soutiennent la charia n'ont rien à faire ici et doivent rejoindre un Etat islamique.

3. L'arrêt total de l'immigration de masse. A Bonn les Syriens arrivent en neuvième place pour les demandeurs d'asile. Bien avant les Syriens ou les Roumains et les Bulgares. Ce ne sont pas des réfugiés liés à la guerre mais des migrants économiques. Les Allemands n'en veulent plus.

4. Référendum comme en Suisse

5. une loi sur l'immigration comme en Australie, au Canada ou en Suisse

Ce sont les premières réclamations de notre première manifestation à Bonn.

Je vous remercie pour votre intérêt. C'est important que les personnes commencent à s'informer. Par cet entretien, vous apportez une pierre à notre travail./N

 

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