"En 2015, la Russie ressentira pleinement les effets des sanctions imposées par les Etats-Unis et l'UE. Mais il ne faudra s'attendre à un changement d'attitude de Moscou envers l'Ukraine que dans un horizon plus éloigné dans le temps", indique le document cité dimanche par une édition online de Ceske noviny.
"L'exemple le plus flagrant de l'actuelle situation en Russie sont l'effondrement du rouble, un accès limité aux marchés financiers et la fuite des capitaux. Mariés à la baisse des prix du pétrole, ces facteurs sont susceptibles de provoquer un effet synergétique causant un important préjudice à l'économie russe", affirme le document.
Le ministère tchèque des Affaires étrangères estime que l'effet principal des sanctions jumelé à d'autres facteurs, se fera sentir au cours de l'année prochaine, lorsqu'il faudra s'attendre à une accélération de l'inflation, une montée réelle des prix et une fuite des capitaux étrangers.