Immigration-2014 : qui arrive, où et pourquoi

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L’immigration dans les pays de l'Union Européenne a atteint une échelle si grande que les politiques devraient prendre d’urgence des mesures nécessaires.

Cette opinion, exprimée un de ces jours par le journal danois Jyllands-Posten, reflète très bien la situation formée en Europe avec les immigrés. Et en plus, il s’agit non seulement de la croissance des indices quantitatifs, mais aussi des changements qualitatifs – marque notre commentateur Piotr Iskenderov.

L'apparition des nouvelles "portes" pour les personnes intéressées à pénétrer illégalement en Union Européenne, c’est le principal bilan de l’année 2014 dans le domaine de la migration. Maintenant, c’est la Hongrie qui se produit en cette qualité. Parmi ceux qui aspirent à se retrouver en Union européenne, il y a surtout les habitants de l'Afghanistan, de la Syrie, ainsi que des pays balkaniques. Et le choix de la Hongrie s'explique par les considérations de la sécurité : les itinéraires méditerranéens sont dangereux pour la vie, les pays se trouvant au nord par rapport à la Hongrie «sont bloqués les barbelés» - écrit l'agence d'information AP, s’exprimant au sens figuré. En 2014, les pouvoirs hongrois ont déjà reçu 35 mille demandes de l'octroi du refuge – pour comparer : en 2013, il y en avait 18.900. Et en outre, au cours des derniers mois, la croissance a acquis une forme d’avalanche. Si en mars, 683 demandes ont été enregistrées, en novembre – 9.125, en décembre - on en attend au moins 12.500.

Les tendances analogues sont observées également dans d'autres pays de l’UE. Si en 2008, au Danemark, on comptait 15 mille immigrés illégaux, à présent, leur quantité est estimée à 33 mille. Et la liste des pays, d'où les réfugiés et les migrants cherchent à pénétrer au Danemark, est vaste – depuis l'Algérie à l'ouest jusqu'aux Philippines et le Viêtnam à l'est.

Comme nous le voyons, le problème des immigrés illégaux, y compris des réfugiés, a un caractère global. Elle a une dimension socio-économique ainsi que politique, - a marqué dans l’interview à Rossiya Segodnya le président du Conseil de surveillance de l'Institut russe de la démographie, de la migration et du développement régional Youry Kroupnov :

« Les réfugiés et les immigrés, en tant que phénomène global, c’est la conséquence du niveau insuffisant du développement mondial. Le fait est qu'aujourd'hui, l'humanité ignore, au fond, comment assurer une vie digne aux gens. Et en outre, cela concerne n'importe quelle région de notre planète – y compris les pays soi-disant développés. »

Néanmoins, le plus grand potentiel pour ce qui est des flux migratoires, ce sont, bien sûr, les régions des conflits – comme l'Ukraine et la Syrie. À titre d'une des mesures de la résistance à cette menace, les pouvoirs de l'Union européenne examinent la question de la distribution parmi les pays-membres de l’UE des quotas sur l'accueil de réfugiés et d’immigrés. Cela concerne, en particulier, les Syriens. Cependant, en Union Européenne, tous ne sont pas d'accord avec cette approche. Le gouvernement de la République Tchèque s'est déjà produit contre l’introduction de ces quotas – couteux du point de vue financier et économique et douteux sur le plan politique.

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