Italie: chute du PIB en cas d’embargo russe total (experts)

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Le produit intérieur brut (PIB) de l’Italie reculera de 9,5 milliards d’euros par an en cas d’embargo total sur les exportations italiennes vers la Russie, a indiqué à RIA Novosti le représentant commercial russe à Rome Igor Karavaïev, se référant aux experts de l’université Bocconi.

Le produit intérieur brut (PIB) de l’Italie reculera de 9,5 milliards d’euros par an en cas d’embargo total sur les exportations italiennes vers la Russie, a indiqué lundi à RIA Novosti le représentant commercial russe à Rome Igor Karavaïev, se référant aux experts de l’université Bocconi.

Selon une étude réalisée par cette université de Milan, si les événements évoluent de la sorte, plus 105.000 emplois seront détruits.

Les experts de l’université Bocconi ont considéré trois scénarios. Le premier prévoit le maintien de l’actuel embargo russe qui porte sur certaines catégories de produits agricoles, de matières premières et de denrées alimentaires. Le deuxième scénario repose sur l’hypothèse selon laquelle les mesures restrictives s’étendront au textile, aux vêtements, aux chaussures et aux produits de hautes technologies. Enfin, le troisième scénario, le plus pessimiste, prévoit un embargo total sur toutes les exportations italiennes vers la Russie.

Dans le premier cas, le PIB italien chutera de 150 millions d’euros, et le nombre d’emplois détruits atteindrait 2.500. Selon le deuxième scénario, le PIB diminuerait de 2,3 milliards d’euros, et 34.000 Italiens perdraient leur travail. Le coup le plus dur serait porté sur les petites et moyennes entreprises (PME) qui constituent la base de l’économie italienne.

Sanctions contre la Russie >>

Les relations entre Moscou et l'Occident se sont dégradées sur fond de crise en Ukraine et d'adhésion de la Crimée à la Russie. Les Etats-Unis, l'UE, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont adopté le premier train de sanctions contre la Russie à la mi-mars 2014. Fin juillet, les Etats-Unis et l'UE ont instauré des sanctions contre plusieurs secteurs de l'économie russe. Moscou a riposté en imposant un embargo sur les denrées alimentaires provenant des Etats-Unis, de l'UE, de l'Australie, du Canada et de la Norvège.

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