Les enquêteurs français du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) pour la sécurité de l'aviation civile sont équipés d'hydrophones pour détecter des signaux permettant de retrouver les boîtes noires de l'Airbus A320-200. L'appareil a disparu des écrans radars dimanche, peu après son décollage de la ville indonésienne de Surabaya pour Singapour, avec 162 personnes à son bord, parmi lesquelles le copilote français Rémi Plesel.
L'avion s'est abîmé en mer de Java, au large de l'île de Bornéo, où le mauvais temps et de hautes vagues ont freiné ces derniers jours les recherches des victimes et de l'épave de l'appareil, en particulier les boîtes noires, cruciales pour les investigations.
Les enquêteurs du BEA sont "équipés de moyens de détection comprenant notamment des hydrophones en vue de localiser les balises acoustiques des deux enregistreurs de vol", a indiqué le BEA. Des enquêteurs venus de Singapour participent également aux investigations.
Au total, 29 bateaux et 17 avions participent aux recherches, a souligné vendredi le directeur des opérations de recherches et de secours, Bambang Soelistyo, évoquant "deux tâches prioritaires".