Nouveau scandale d'écoutes en Scandinavie

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Les journalistes ont découvert des fausses stations de réception – IMSI-catchers – installées pour intercepter les signaux mobiles des opérateurs dans les quartiers gouvernementaux d'Helsinki, de Stockholm et d'Oslo.

Triple-scandale en Norvège, en Suède et en Finlande: en mesurant le trafic numérique dans le quartier gouvernemental d'Oslo, où se trouvent les chancelleries du premier ministre et du parlement, les journalistes du quotidien norvégien Aftenposten ont découvert au moins six fausses stations de réception – IMSI-catcher – installées pour intercepter les signaux mobiles des opérateurs, écrit mardi le quotidien Novye Izvestia.

Ces IMSI-catchers permettent d'écouter les conversations téléphoniques et de suivre les déplacements des détenteurs de téléphones portables. L'une des fausses bases de réception se trouvait en face de l'ambassade russe à Oslo et permettait de télécharger les données cellulaires de son personnel. La police de sécurité norvégienne a vérifié, à la demande d'Aftenposten, les informations publiées et a confirmé la présence de fausses bases dans le quartier gouvernemental. Selon les services de contrespionnage, elles ont vraisemblablement été installées illégalement par une puissance étrangère. Les représentants des services de renseignements n'ont pas donné de commentaires détaillés quant à l'ouverture d'une enquête sur les faits d'espionnage prouvés par les journalistes. Après la publication du quotidien, les IMSI-catchers ont seulement cessé d'émettre.

Les journalistes finlandais et suédois ont suivi l'exemple de leurs homologues norvégiens et ont procédé à des mesures identiques: le résultat était similaire. De fausses bases de réception d'origine inconnue fonctionnaient également dans les quartiers gouvernementaux d'Helsinki et de Stockholm.

L'avis des experts et des journalistes des trois pays divergent quant à l'origine de ces fausses bases de réception dans les quartiers gouvernementaux des trois capitales: les USA ou la police locale sont les plus plausibles.

En évoquant les informations recueillies par les journalistes, les experts pensent qu'il s'agit plutôt d'un espionnage d’État et non policier. La force du signal, qui n'a pas pu être intercepté par la police, et la localisation des fausses bases dans les quartiers gouvernementaux des trois capitales témoignent en faveur de cette version.

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