Comment l’UE entend s’opposer à la propagande russe

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Le ministre danois des AE Martin Lidegaard a formulé la semaine dernière l’initiative de la Grande-Bretagne, du Danemark, de la Lituanie et de l’Estonie de fonder comme contrepoids aux médias russes une chaîne de télévision en russe pour les russophones habitant en Europe et à l’étranger.

Selon Martin Lidegaard, cela est nécessaire pour opposer une riposte à la propagande russe. En exhortant à fonder une chaîne de télévision russophone, le chef de la diplomatie danoise a averti concerne la propagande de la part de l’Europe parce que toute propagande suppose, à son avis, le mensonge.

Cette déclaration de Martin Lidegaard porte à croire que le ministre danois des AE ne comprend pas le contenu du terme. C’est un mot latin. Jetons un coup d’œil dans le dictionnaire des mots étrangers Gyldendals Røde Ordbøger. Nous y trouvons la notion suivante : explication d’une idée, d’une doctrine ; publicité. Autrement dit, le terme ne suppose aucun mensonge.

Si l’UE décide de dépenser l’argent des contribuables pour fonder les médias russophones, il ne faut pas craindre la propagande. Faire de la propagande, c’est-à-dire expliquer sa position est une chose parfaitement correcte qu’on ne saurait que saluer. L’essentiel consiste à le faire honnêtement et à respecter l’opposant. Une telle propagande pourrait s’avérer fructueuse. Au lieu de la haine et de l’animosité, elle pourrait entraîner la compréhension des gens à l’attitude différente envers le monde et la politique.

Or, Martin Lidegaard attribue la nécessité de fonder une chaîne de télévision en russe au regain d’activité des médias russes. Il en est vraiment ainsi. Une question s’impose, cependant : pourquoi ils ont intensifié leurs activités. Parce qu’il a été nécessaire de réagir à l’interprétation négative agressive des événements en Russie et autour de notre pays dans les médias occidentaux.

Les médias occidentaux poursuivent depuis longtemps cette politique antirusse ayant pris une ampleur sans précédent dans le contexte de la crise en Ukraine. Certains observateurs annoncent une authentique guerre informationnelle qu’il n’y avait pas même à l’apogée de la guerre froide.

La Russie s’est montrée pendant longtemps passive et a fini par perdre la bataille sur le champ informationnel. La situation a changé ce qui rend l’Occident perplexe.

Faut-il vraiment s’inquiéter à ce sujet vu les récents événements à Paris ? Cela concerne, en particulier, Martin Lidegaard.

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