Cette épée entièrement filigranée d'argent et dont la monture est en laiton doré avait été remise par le tsar Alexandre III à la princesse Yourievskaïa, sa seconde épouse. Elle faisait partie des mille pièces dispersées, pour la plupart liées à l'histoire napoléonienne, réunies par Louis II de Monaco (1870-1949), arrière-grand-père du prince Albert.
Un aigle de drapeau en bronze doré modèle 1804 a été adjugé 109.500 euros.
Une paire de pistolets ayant appartenu au Prince Eugène de Beauharnais a été acquise pour 35.000 euros.
Les manuscrits ont suscité un réel engouement. Une lettre de Napoléon relative à la guerre contre l'Angleterre adressée au Ministre de la guerre Louis-Alexandre Berthier le 25 prairial an XI (18 juin 1803) s'est ainsi envolée à 19.600 euros, près de dix fois son estimation initiale. Une autre, adressée au Général Honoré-Théodore Maxime Cazan, récompensant ses exploits dans la campagne d'Austerlitz, est partie à 49.700 euros, informe l'AFP.
Il a fallu débourser 19.300 euros pour la casserole en cuivre du service de campagne de l'Empereur, puis du roi Louis XVIII, et 18.000 euros pour un ensemble ayant appartenu au fils de l'empereur, le roi de Rome (robe blanche, paire de bas tissé, paire de petits chaussons et un grand linge blanc).
Lors de la vente précédente, un dirigeant du groupe agroalimentaire sud-coréen Harim, M. Lee Tae Kyun, a acquis pour 1,884 million d'euros un bicorne "de forme traditionnelle, en feutre dit en castor noir" qu'avait porté par l'empereur Napoléon.