Le Vieux Continent relance la planche à billets

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D'ici la fin de semaine, la Banque centrale européenne décidera ou non si elle lance un programme d'assouplissement quantitatif, a déclaré le président français François Hollande: en clair, il s'agirait pour l'institution de racheter directement les dettes des pays de l'UE pour un total de 550 milliards d'euros, écrit mercredi 21 janvier le quotidien Novye Izvestia.

D'ici la fin de semaine, la Banque centrale européenne (BCE) décidera ou non si elle lance un programme d'assouplissement quantitatif, a déclaré le président français François Hollande: en clair, il s'agirait pour l'institution de racheter directement les dettes des pays de l'UE pour un total de 550 milliards d'euros, écrit mercredi 21 janvier le quotidien Novye Izvestia.

Le lancement d'un tel programme en Europe affaiblirait très certainement la devise européenne, affirment les experts, mais relancerait la croissance économique sur le continent.

Le président de la BCE Mario Draghi compte lancer cette semaine un programme d'assouplissement quantitatif dans la zone euro, rapporte l'agence Bloomberg. La décision officielle, à ce sujet, sera prise le 22 janvier. Cependant, aucun expert de l'agence ne doute de son lancement.

"Cette décision sera bénéfique pour l'économie européenne et accélérera la croissance du PIB français en 2015", a noté François Hollande. Il est donc prévu de racheter les dettes des pays de l'UE à hauteur de 550 milliards d'euros, sur un montant total d'obligations à rentabilité négative de 1 200 milliards d'euros – un record - pour les pays de la zone euro, selon les estimations du Financial Times.

En prévision du lancement de ce programme s'est tenue la semaine dernière une réunion entre Mario Draghi, la chancelière allemande Angela Merkel et le Ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble. Ces derniers temps, l'Allemagne critiquait de manière virulente les mesures d'assouplissement quantitatif de la BCE, mais les risques de déflation imminents ont visiblement poussé le gouvernement allemand à revoir sa position.

La semaine dernière, Mario Draghi a déclaré au quotidien allemand Die Zeit que la plupart des membres du conseil d'administration de la BCE étaient prêts à soutenir des mesures d'assouplissement quantitatif. Les dirigeants étrangers affirment que le risque de déflation dans la zone euro est faible, mais le président de la BCE n'est pas du même avis: selon lui, la menace existe.

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