"C'est un petit pourcentage" a reconnu vendredi le contre-amiral Kirby, le porte-parole du Pentagone, rapporte l'AFP. Mais ces kilomètres carrés, reconquis pour l'essentiel par les forces kurdes dans le nord de l'Irak, sont "des endroits qui comptent pour l'EI, des villes, des zones peuplées", a-t-il indiqué.
Le groupe EI est désormais "beaucoup plus sur la défensive", a-t-il assuré. "Nous ne les voyons plus essayer de conquérir de nouveaux territoire", mais "protéger leurs voies de communication", a-t-il expliqué.
L'EI désormais "recrute des enfants pour combattre ou mener des attaques suicide, ce qui pourrait signifier qu'ils ont des problèmes d'effectif".
Mais "malgré ces signes de progrès", "nous restons conscients que l'EI reste une force puissante en Irak et en Syrie", a déclaré le porte-parole.
A titre de comparaison, et ne prenant en compte que des territoires "pertinents" (non désertiques), les forces kurdes contrôlent de leur côté environ 56.000 kilomètres carrés, et les forces irakiennes 77.000 kilomètres carrés, selon les chiffres du Pentagone.
Depuis le 8 août, la coalition contre le groupe EI a mené près de 2.000 frappes aériennes, dont plus de 1.600 par des avions ou drones américains. Les militaires américains estiment avoir tué environ 6.000 combattants de l'EI, un chiffre toutefois non confirmé officiellement par le Pentagone.