"Tout en donnant à d'autres Etats des leçons de démocratie, les autorités britanniques passent sous silence la situation en matière de droits de l'homme dans leur propre pays qui est loin d'être exemplaire", a déclaré le diplomate.
Et de souhaiter aux collègues britanniques davantage d'autocritique.
"Par ailleurs, ils devraient enfin se rendre compte de la nécessité de contrer ce néonazisme effréné qui gagne en puissance en Ukraine et dans l'espace de l’Union européenne grâce au milieu nutritif du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie, de l'intolérance à la dissidence, de l'islamophobie, de la discrimination des droits des minorités relifieuses et ethniques".
Le ministère britannique des Affaires étrangères vient de publier son Rapport sur l'état de la démocratie et des droits de l'homme dans le monde en 2014. Un chapitre de ce document est consacré à la Russie. Moscou conteste l'objectivité de ce document du Foreign Office qui "ne cesse de s'ériger en arbitre suprême dans le domaine des droits de l'homme et des libertés démocratiques".
