« Pour le rapprochement culturel de l’Europe et de la Russie »

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La Soirée philanthropique annuelle russe s’est déroulée fin 2014 à Bruxelles. Le prix « Patrimoine russe » a été remis à la Soirée organisée par la Fondation internationale Pouchkine et l’association des expatriés « Communauté européenne russe » avec le soutien de la Fondation « Le monde russe ».

Le prix institué en 2010 par les descendants du grand poète russe habitant en Belgique : Alexandre Pouchkine et Maria Dournovo-Pouchkine est décerné tous les ans à ceux qui ont fait un apport substantiel au développement des relations humanitaires avec la Russie, à ceux qui s’occupent de la philanthropie et de la propagande de la culture russe en Europe. Le prix dans la nomination « Pour la philanthropie en faveur de la Russie » a été décerné à l’homme public belge Camille De Gijns.

Camille De Gijns: J’ai travaillé en tant qu’un enseignant, je suis un spécialiste en slavistique et j’ai travaillé à l’ESTI, institut supérieur de traducteurs et d’interprètes, où j’ai enseigné la traduction et l’interprétation du russe en français et du français vers le russe.

LVdlR: Avez-vous traduit les oeuvres de litttérature russe?

Camille De Gijns: J’ai donné un cours de traduction littéraire. On essayait de traduire avec les étudiants des pages d’auteurs classiques russes célèbres, mais personellement je n’ai jamais fait la traduction littéraire.

LVdlR: Quand et où avez-vous appris le russe?

Camille De Gijns: J’ai en fait deux diplômes, celui de l’Université libre de Bruxelles et un diplôme en philologie de l’Université d’Etat de Kharkov, d’ailleurs université où j’ai enseigné pendant quelques années également.

LVdlR: Et pourquoi la ville de Kharkov?

Camille De Gijns: Ah, ce sont les allers de la vie. C’est à Kharkov que je me suis retrouvé. C’était bien avant Erasmus. Donc voilà, j’ai fait une partie de mes études à cette université et j’ai donc deux diplômes.

LVdlR: Ce prix le Patrimoine russe est remis pour les activités de bienfaisance. Je suppose que vous êtes au courant que je suis un des administrateurs de la Fondation internationale Pouchkine. Et en fait ce volet caritatif est soutenu par le dernier descendant du poète en ligne directe Alexandre Alexandrovitch Pouchkine, qui vit en Belgique avec son épouse. Et forcément dans le cadre de la Fondation et de mon travail à la Fondation je soutiens bien sûr cette initiative également. Mais mois, je suis plutôt intéressé par la tentative d’échanges culturels entre la Belgique et en général entre l’Europe Occidentale, pour rapprochement culturel de deux grandes puissances.

LVdlR: Je suppose que vous avez visité plusieurs fois la Russie.

Camille De Gijns: En tant que représentant Erasmus bien sûr, et j’ai signé plusieurs contrats Erasmus avec des universités russes, qui nous permettaient d’avoir des échanges réguliers. Je songe à l’Université de Saint-Pétersbourg, à l’Université de Moscou Lomonossov et encore de bien d’autres. Par le biais de cettes fonctions - là je me suis assez souvent retrouvé en Russie, c’est vrai. J’ai fait des visites assez courtes, au maximum d’une semaine, mais j’ai pu visiter et Saint-Pétersbourg, très belle ville, et Moscou. capitale de la Russie. J’essay de lire les livres en russe, de suivre les éditions de la littérature russe.

LVdlR: Quelles sont vos préférences dans la littérature russe?

Camille De Gijns: Avant tout Pouchkine bien sûr, c’est un monument, c’est normal. J’aime des auteurs classiques de la deuxième moitié du 19-ième, il y en a beaucoup et ils sont bien connus, Tolstoї et autres.

LVdlR: L’année 2015 est proclamée en Russie l’année de la littérature.

Camille De Gijns: Oui, et je viens de traduire pour les Pouchkine l’invitation qu’on leur a envoyé à participer justement à l’ouverture de cette année-là dans un des théâtres de Moscou, parce que je m’occupe également du courrier de la fondation.

LVdlR: Etr les activités de bienfaisance, c’est surtout l’aide à l’hôpital pour enfents malades à Saint-Pétersbourg.

Camille De Gijns: Oui, les époux Pouchkine qui ont fait énormément de choses afin de développer ce volet, n’ont pas d’enfants, et pour eux il était important surtout de soutenir des enfants malheureux, parce que malades.C’est eux qui ont choisi cet hôpital, et nous continuons chaque année à collecter des fonds pour aider cet hôpital.

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