La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’application de l’accord de Minsk du 12 février est une bonne chose, a déclaré dans une interview à Sputnik l’économiste français Jacques Sapir, spécialiste de la Russie.
"Cette résolution insiste en effet sur l’application intégrale de l’accord de Minsk, et l’on sait que des membres éminents du gouvernement de Kiev s’y sont refusés, jetant un doute certain quant à l’application réelle et honnête de cet accord", décrypte l’analyste.
Les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont appelé mardi dans une déclaration unanime les belligérants de l'est de l'Ukraine à "cesser immédiatement les hostilités". Ils les enjoignent en outre de "respecter les accords conclus à Minsk, notamment en facilitant l'accès pour les observateurs de l’OSCE" chargés de surveiller l'application de ces accords.
Les pays membres "expriment de graves inquiétudes devant la poursuite des combats" dans la région de Debaltsevo, où sont piégés plusieurs milliers de militaires ukrainiens. Ils invitent les belligérants à "traiter avec humanité les individus qu'ils détiennent".