Les dirigeants de l'UE et les chefs de la diplomatie européenne se demandent encore s'il faut prolonger ou durcir les sanctions décrétées contre Moscou, mais ne parviennent pas à se mettre d'accord.
Repousser la date de fin des sanctions nécessite l'accord unanime des 28 pays membres de l'UE. Or ces derniers sont divisés. "Les États membres de l'UE affichent ouvertement une divergence de points de vue et intérêts. Il n'y a pas de politique étrangère commune aux 28 pays", a reconnu à la veille du sommet le président du Conseil européen Donald Tusk.
D'après elle, deux possibilités s'offrent aux dirigeants européens: soit ils annonceront le prolongement des sanctions sectorielles à l'issue du sommet, soit ils prendront cette décision au prochain sommet prévu en juin. "Je pense que Bruxelles attendra jusqu'en juin. Les opposants aux sanctions avertissent: la trêve dans le Donbass est si fragile que l'annonce de la prolongation des sanctions pourrait aggraver la situation. Et lorsque l'UE ne parvient pas à trouver un consensus, elle reporte généralement la décision le plus possible", conclut Olga Potemkina.