Le Yémen appelle l'Onu à instaurer une zone d'exclusion aérienne

© AP Photo / Hani MohammedПовстанцы-шииты патрулируют улицу, ведущую к президентскому дворцу в Сане, Йемен. 20 января 2015
Повстанцы-шииты патрулируют улицу, ведущую к президентскому дворцу в Сане, Йемен. 20 января 2015 - Sputnik Afrique
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Selon le ministre yéménite des Affaires étrangères, la création d'une zone d'exclusion aérienne permettra d'éviter les bombardements du pays par les rebelles houthis.

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Yémen: attentat-suicide dans une mosquée, des dizaines de victimes
Le Conseil de sécurité de l'Onu et la Ligue arabe doivent soutenir la demande du Yémen d'instaurer une zone d'exclusion aérienne dans le pays, a déclaré lundi au Caire le ministre yéménite des Affaires étrangères Riyad Yassine.

Selon le ministre, la création d'une zone d'exclusion aérienne permettra d'empêcher les rebelles houthis de bombarder le pays.

M.Yassine a en outre plaidé en faveur d'une ingérence militaire urgente des monarchies du Golfe. "Il vaut mieux que le Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) s'ingère maintenant pour sauver le Yémen des houthis tant que la situation est sous contrôle et qu'on peut encore faire quelque chose", a déclaré M.Yassine à RIA Novosti.

D'après le ministre Yassine, le président du Yémen Abd Rabo Mansour Hadi "se trouve en lieu sûr et exerce ses fonctions", il représentera le pays au sommet de la Ligue arabe programmé pour les 28 et 29 mars.

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Yémen: un avion attaque le palais présidentiel à Aden
Des combats opposant les forces loyales au président Mansour Hadi à des soldats rebelles dirigés par le général Al Sakkaf ont éclaté dans la nuit du 18 au 19 à Aden, dans le sud du Yémen. Les rebelles ont organisé un raid aérien contre le palais présidentiel d'Aden.

Le président se trouve dans son fief d'Aden depuis le 21 février. Il a fui la capitale Sanaa, contrôlée depuis janvier par les rebelles du groupe Ansarullah (branche politique du mouvement chiite des Houthis), et cherche à reprendre le contrôle du pays. Plusieurs pays dont la France ont fermé leurs ambassades à Sanaa.

Depuis l'insurrection populaire de 2011, dans le sillage du Printemps arabe, qui a poussé au départ le président Ali Abdallah Saleh, le pouvoir central a été marginalisé par deux puissants groupes militaro-religieux. Le risque d'une guerre civile ou d'une partition au Yémen est de plus en plus évoqué dans les milieux politiques. 

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