Rome appelle à une levée partielle des sanctions antirusses

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Selon le chef de la diplomatie italienne, l'UE ferait mieux de prêter l'attention à de nombreux problèmes autres que la crise ukrainienne.

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L'Union européenne est obsédée par le conflit ukrainien et ne prête pas l'attention à d'autres problèmes également importants, estime le ministre italien des Affaires étrangères Paolo Gentiloni cité par le journal allemand Deutsche Wirtschafts Nachrichten.

D'après le chef de la diplomatie italienne, une coopération avec la Fédération de Russie est nécessaire pour faire front commun face à la menace émanant des islamistes qui opèrent au Mali, au Pakistan et en Libye.

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M.Gentiloni estime également qu'un éventuel déploiement d'un contingent de maintien de la paix dans le sud-est de l'Ukraine ne contribuerait pas au règlement pacifique de la crise qui affecte la région. Dans le même temps, le ministre italien a jugé nécessaire une levée partielle des sanctions imposées à l'encontre de Moscou sur fond de ce conflit.

L'Italie figure parmi les pays le plus touchés par l'embargo russe sur les produits alimentaires en provenance des pays ayant instauré des sanctions contre Moscou, indique le journal allemand. Cela pousse le premier ministre italien Matteo Renzi à chercher à rétablir des relations de partenariat avec la Russie.

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Pourtant, M.Renzi a "attiré les colères" de Bruxelles et de Washington en proposant au président russe Vladimir Poutine d'effectuer une visite d'Etat en Italie, écrit le journal.

Auparavant, l'agence Bloomberg a rapporté que sept pays membres de l'UE, dont l'Autriche, l'Espagne et l'Italie, étaient hostiles à l'idée de décréter de nouvelles sanctions économiques contre la Russie.

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