Vladimir Poutine: le bilan de 15 ans au pouvoir selon le Guardian

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Dans un vaste article publié jeudi, le quotidien britannique The Guardian dresse son bilan de 15 ans de Vladimir Poutine au pouvoir en Russie.

D'après le journal, depuis la première ascension de Vladimir Poutine au poste présidentiel en 2000, la Russie a changé "du tout au tout".

Confronté aujourd'hui à un "isolement sur la scène internationale" et aux sanctions décrétées à son encontre sur fond de crise ukrainienne, affecté par des problèmes économiques internes, le pays ne retire cependant pas son soutien au président Poutine qui est probablement le dirigeant le plus populaire dans son histoire, indique le Guardian.

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Le journal passe en revue l'évolution des relations entre la Russie et l'Otan et de l'ensemble des rapports entre Moscou et l'Occident, qui ont connu une dégradation majeure depuis le début du conflit en Ukraine, pour conclure que la position adoptée par le chef du Kremlin à cet égard est soutenue par la majorité de la population russe.

Parmi les points les plus marquants de la présidence de Poutine le Guardian cite la "réorientation vers l'Orient" et la promotion de l'idée d'un monde multipolaire. La hausse solide du PIB national et l'amélioration de la situation démographique figurent selon le quotidien parmi les succès majeurs réalisés par le numéro un russe et son équipe dirigeante.

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Dans le même temps, le Guardian déplore le haut niveau de corruption qui persiste dans le pays, les méthodes "autocratiques" employées par M.Poutine et même "le culte de la personnalité" du président, bien que le journal souligne qu'il ne s'agit pas d'un "culte proprement dit", mais d'un certain "regain de fierté" après l'époque traumatisante de Boris Eltsine.

On lui reproche également les pressions exercées sur l'"opposition de la rue", dont le journal constate "la mort", et les organisations non-gouvernementales opérant dans le pays.

"Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, il faut reconnaître l'énorme impact produit par Poutine sur son pays et sur le reste du monde", écrit le Guardian.

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