Selon ce plan, les combattants de l'EI revenus du Moyen-Orient doivent recevoir une large aide des autorités incluant la mise à disposition d'un logement, une assistance pour trouver du travail et une réhabilitation psychologique.
Selon la police de sécurité, environ 300 citoyens suédois se battent actuellement en Syrie et en Irak, ce qui fait de ce pays l'un des plus importants viviers de combattants européens pour l'EI. Au moins 40 Suédois ont déjà été tués au combat. La loi suédoise ne prévoit pas de sanctions pour la participation aux guerres en dehors du territoire national.
Magnus Ranstorp, du Collège de défense de Stockholm et expert de l'UE pour le terrorisme, partage au contraire la stratégie adoptée par les politiciens municipaux.
"Ceux qui critiquent la méthode de la carotte n'y comprennent rien. Ils ne savent pas ce qu'est le travail préventif. Les islamistes revenus du champ de bataille doivent recevoir un appui dans la vie normale", dit-il.