Le sauf-conduit de l'UNESCO

L'UNESCO déploie ses efforts pour réaliser quatre programmes essentiels : L'homme et la biosphère, Le Patrimoine mondial, Le Patrimoine culturel non matériel et la Mémoire du monde.

Les autres programmes sont unis par le souci de l'homme, les conditions de la vie, le maintien du code culturel, la possibilité de transmettre le code de génération en génération.

Les développements dans le cadre du programme « L'homme et la biosphère » sont consacrés à la sauvegarde de la diversité biologique et de l'environnement. Les scientifiques étudient l'influence de l'homme sur les écosystèmes naturels. La tâche clé consiste à établir l'interdépendance entre la nature et l'homme. Le programme est étroitement lié aux activités de l'UNESCO en vue de sauvegarder le Patrimoine culturel mondial.

Le Comité du Patrimoine mondial recueillit tous les ans depuis 1977 dans le monde entier les sites et les objets ayant une importance écologique ou culturelle particulière. Il est nécessaire d'assurer constamment la viabilité de ces objets, souligne le premier vice-président de la Fondation russe pour la paix Elena Soutormina: 

Il importe de restaurer les monuments historiques pour les porter sur la liste du Patrimoine mondial. Notre pays est très riche, nous avons beaucoup de traditions. Les objets qui font déjà partie du Patrimoine mondial doivent conserver leur image. Cela nous permet de mieux connaître notre pays et d'assurer l'afflux de touristes. C'est aussi une tâche liée au développement du tourisme intérieur. Nous avons beaucoup de sites très intéressants, la nature et l'architecture diversifiées.

L'UNESCO se propose de conserver le patrimoine culturel qu'on ne peut pas toucher mais qui joue un rôle très important: les traditions, les rites, les danses, la musique — tout ce qui reflétait depuis les temps les plus anciens le lien de l'homme avec la nature et les gens qui l'entouraient. La Russie a joué un grand rôle dans la propagande de l'idée de conserver ce patrimoine vivant, se souvient la représentante permanente russe à l'UNESCO Eleonora Mitrofanova:

Le patrimoine culturel non matériel, ce sont des chansons, des légendes, le folklore anciens. Nous avons signé la Convention, nous l'avons conçue mais nous ne l'avons pas ratifiée. Il existe chez nous deux sites portés sur la liste du patrimoine non matériel: l'Olonkho iakoute et les traditions des vieux croyants transbaïkaliens. Or, la Convention évolue très activement. Par exemple, l'Argentine a porté le tango sur la liste du Patrimoine mondial. La lezguinka y figure également.

Le quatrième programme de l'UNESCO est le plus moderne parce qu'il met l'accent sur les acquis techniques. Le programme est fondé sur les documents historiques et les archives dont l'homme ne parvient pas toujours à apprécier la valeur. Elenonora Mitrofanova poursuit:

La Mémoire du monde est le patrimoine documentaire unique porté sur la liste et accessible sur Internet. Le réseau d'écoles associées de l'UNESCO, le réseau de chaires qui examinent, en outre, les droits de l'homme, le développement stable, le patrimoine culturel fonctionnent efficacement.

Les experts reconnaissent que l'impossibilité d'accès aux données dans plusieurs pays est l'unique problème qui ne permet pas de rendre les travaux de l'UNESCO plus efficaces. De ce fait l'UNESCO cherche à assurer à tout le monde la liberté de la parole et l'accès égaux à l'information, aux connaissances et à l'éducation.

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