Baisse de la population en Italie: les femmes préfèrent les chiens

© Sputnik . Bogdan Cristel Женщина держит свою собаку во время митинга против нового закона, разрешающего отлавливать собак в общественных местах. Бухарест
Женщина держит свою собаку во время митинга против нового закона, разрешающего отлавливать собак в общественных местах. Бухарест - Sputnik Afrique
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Les dernières statistiques montrent que le taux d’accroissement naturel (différence entre le taux de natalité et le taux de mortalité) est passé en Italie à -0,12%.

Les spécialistes de l’agence statistique nationale ISTAT établissent que le taux de mortalité surpasse le taux de natalité de 100.000 personnes. Des résultats que l’on n’avait pas vus depuis la Première guerre mondiale.

De nos jours, les femmes en Italie ne se décident à avoir un enfant qu’après 30 ans. Beaucoup préfèrent rester sans enfant et se contenter d’un chien. Les Italiens disent que ce sont les conditions de vie qui prêtent à cela. La nounou et la crèche coûtent cher. De plus, les femmes ont peur de perdre leur travail et de se retrouver au chômage.

C’est grâce à l’immigration que le taux d’évolution de la population en Italie reste plus ou moins stable. Les immigrés de Bulgarie, de Roumanie, mais aussi d’Asie et d’Afrique, viennent et obtiennent un passeport italien. Cependant, l’Italie reste dans la liste des cinq pays, après la République Tchèque, la Slovénie, l’Autriche et l’Allemagne, où le taux d’accroissement naturel est le moins élevé.

Russie: la population en hausse (Rosstat)
A l’inverse, en France, en Suède, en Finlande et en Estonie, la population augmente. Mais il reste difficile d’être une famille nombreuse dans la péninsule. Les aides gouvernementales diminuent peu à peu. Si il y a cinq ans, une mère de famille accouchant d’un enfant avait la possibilité de se voir octroyer un grand appartement, aujourd’hui, le gouvernement ne l’aide plus, même au niveau du loyer. Avoir une place dans une crèche est quasiment impossible.

Ainsi, les prévisions ne sont pas positives: si le soutien gouvernemental diminue, les Françaises comme les Italiennes préfèreront avoir un chien plutôt qu’un enfant.

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