Le Kremlin n'exclut pas la possibilité d'organiser des négociations entre les autorités de la Syrie et celles des autres Etats concernés par le conflit au Proche-Orient, y compris l'Arabie saoudite, a fait savoir le conseiller diplomatique du président russe Iouri Ouchakov.
Il a souligné que les mesures prises par la coalition internationale contre l'EI avec les Etats-Unis à sa tête avaient démontré leur inefficacité dans la lutte contre le groupe terroriste, les frappes aériennes étant insuffisantes.
"Nous sommes très inquiets de la menace croissante à la stabilité au Proche-Orient venant du groupe terroriste L'Etat islamique d'Irak et du Levant", a déclaré le représentant du Kremlin.
A cet égard, le Kremlin considère que la Syrie est un des acteurs clé dans la lutte contre l'EI. Suite à la fin des opérations antiterroristes et à la reprise du contrôle des régions syriennes libérées par les autorités officielles, la Russie et d'autres Etats concernés pourraient contribuer à l'organisation d'élections législatives libres et à la composition d'un nouveau gouvernement en Syrie, a fait remarquer le conseiller diplomatique du président russe.
L'EI, organisation terroriste particulièrement cruelle, a proclamé en juillet 2014 un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens tombés sous son contrôle. Le groupe, qui compterait près de 30.000 combattants selon la CIA, continue son offensive, qui a déjà coûté la vie à des milliers de civils et fait des centaines de milliers de réfugiés.