Presse américaine: pour sauver l’Otan il faut arrêter l’élargissement

© AP PhotoSoldiers from NATO countries attend a opening ceremony of military exercise 'Saber Strike 2015'
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L’Alliance atlantique est la force qui regroupe les pays occidentaux et les protège de possibles résurgences de conflits entre eux, écrit la revue américaine The National Interest.

Le but premier de l’organisation était d'assurer la défense contre l’URSS ainsi que la stabilité des continents européen et nord-américain. Ce groupement de défense permettait aux pays se combattant depuis des siècles, tels que la France, l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie et la Grande-Bretagne, de se réunir et de vivre en paix.

“Si l’organisation se disloque, ses ex-membres seront confrontés aux nouveaux dangers planétaires et seront donc amenés à former de nouvelles coalitions. Dans une à deux générations, l’Europe connaîtra plusieurs alliances qui se feront faces, comme celles qui existent actuellement dans la région du Pacifique ou du Proche-Orient ou celles qui existaient auparavant au cœur de l’Europe”, explique l’article.

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The National Interest pense que tout conflit en Europe se répandra au-delà du continent. D’après la revue, la principale menace pour l’Otan vient de l’intérieure de l’Alliance, c’est la possibilité de son élargissement sur fond d’aggravation des relations avec la Russie. Ainsi l’édition met en question la cohérence de l’admission des ex-républiques soviétiques, en particulier la Géorgie et l’Ukraine. Les Etats-Unis doivent être très prudents face au désir des pays de l’Europe de l’est et du Caucase du sud d’entrer dans l’Alliance.

Les dirigeants allemands et français se rendent bien compte que le qualificatif d’Alliance de l’Atlantique nord ne convient pas à la Géorgie et à l’Ukraine. La Géorgie, après la guerre de 2008, serait “un lourd fardeau pour l’Alliance”. On pourrait dire la même chose de l’Ukraine où un conflit a éclaté à l’est du pays. “La restriction de la coopération avec les pays post-soviétiques (à l’exception des pays Baltes) doit rester la politique en vigueur de l’Otan, même si c’est non-officiel”, conclut l’édition.

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