En janvier dernier, Elon Musk a commencé à investir dans le Future of Life Institut (FLI), un institut basé à Boston qui étudie "les risques potentiels du développement de l’intelligence artificielle de niveau humain" et qui "travaille à atténuer les risques existentiels auxquels doit faire face l’humanité".
37 équipes composées des chercheurs du monde entier s’occuperont de programmes visant à "garder l’AI fiable et bénéfique", peut-on lire dans un communiqué du FLI.
L’aide financière d’Elon Musk et de l’Open Philanthropy project permettra aux chercheurs de développer des projets sur trois ans en informatique, en droit, en politique, en économie et dans d’autres domaines où l’IA pourrait être appliquée.
Le milliardaire américain n’est pas le seul à exprimer, ces derniers mois, son inquiétude concernant les progrès de l’intelligence artificielle. "L'intelligence sera suffisamment puissante pour poser des problèmes. Je suis d'accord avec Elon Musk et d'autres, et je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas inquiets", a déclaré Bill Gates, PDG de Microsoft. "Les formes primitives d'intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d'une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à l'humanité", a affirmé l'astrophysicien britannique Stephen Hawking.