Ex-président tchèque: les migrants n'ont pas besoin d'aide

© AP PhotoOfficers of the Irish Navy ship Le Eithne rescue migrants in the Mediterranean Sea.
Officers of the Irish Navy ship Le Eithne rescue migrants in the Mediterranean Sea. - Sputnik Afrique
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Les migrants qui arrivent en Europe en bateau cherchent une vie meilleure et ce n'est pas aux pays européens de leur donner la possibilité de la trouver, selon l'ex-président de la République tchèque, Václav Klaus.

Dans un entretien au Radiožurnál tchèque, Václav Klaus a fait remarquer que les migrants ne sont pas les gens les plus pauvres et ils n'ont pas besoin d'aide.

"Ce sont des jeunes gens qui arrivent en Europe pour chercher une vie meilleure et qui s'attendent à la trouver ici. Moi, je pense que ce n'est pas à nous de le leur permettre", a-t-il déclaré.

M. Klaus a accusé l'Occident d'avoir provoqué une vague d'immigration comme conséquence des affrontements avec l'Etat islamique. "La lenteur avec laquelle l'Occident poursuit la lutte contre l'Etat islamique en Syrie, est affolante. Si l'Occident voulait mettre fin aux massacres de l'EI, il n'y aurait déjà plus un seul migrant ", a estimé l'ex-président.

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"Si le principal ennemi de l'Europe est Bachar el-Assad en Syrie et pas l'Etat islamique, cela ne finira jamais et des millions d'immigrés continueront à arriver en Europe, a conclu M. Klaus.

L'ex-président tchèque n'est pas le seul homme politique qui est hostile à l'arrivée massive de migrants. Les autorités britanniques et françaises redoutant un afflux d'immigrés illégaux et essayent de freiner ensemble les migrants qui tentent de pénétrer au Royaume-Uni via le tunnel sous la Manche.

Il faut expliquer aux immigrés illégaux qui se lancent à l'assaut des camions immobilisés côté français, que l'eldorado ne les attend pas en Grande Bretagne, a-t-on affirmé suite à la rencontre des ministres français et britannique de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve et Theresa May.

La Hongrie, pour sa part, envisage de construire un mur le long de sa frontière avec la Serbie pour barrer la route à l'immigration clandestine, d'après le chef du gouvernement hongrois Viktor Orban.

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