Le premier ministre tchèque, Bohuslav Sobotka, a assuré vendredi aux chefs des partis présents au parlement que le pays ne participerait pas à l'assainissement de la dette grecque. Le chef du gouvernement a fait cette déclaration à la veille du sommet de l'UE prévu dimanche.
"Comme nous ne faisons pas partie de la zone euro, je considère ce scénario comme peu probable", a indiqué le premier ministre.
Il a, dans le même temps, fait remarquer que si la Grèce quittait la zone euro, l'Europe serait obligée de prendre des mesures nécessitant l'approbation de tous les pays de l'UE, dont la République tchèque.
"La République tchèque n'étant pas membre de la zone euro, nous ne pouvons pas influer directement sur la question de savoir si la Grèce et la zone euro parviendront à s'entendre", a affirmé M. Sobotka.
"Il ne fait pourtant aucun doute que même si la Grèce quitte la zone euro, elle restera membre de l'Union européenne et de l'Otan. Voilà pourquoi il est très important que la situation dans le pays se normalise", a conclu le chef du gouvernement tchèque.
Cet avis est partagé par le chef du groupe parlementaire Úsvit (Aube de la démocratie directe), Marek Černoch.
"Les citoyens tchèques ne paieront pas avec leurs impôts les pensions des retraités grecs", a-t-il déclaré.