Cette somme inclut les dépenses pour l'hébergement de Kerry et de ses accompagnateurs à l'hôtel Imperial, l'un des plus chers de la capitale autrichienne, ainsi que l'organisation du passage des cortèges du secrétaire d'État dans la ville, y compris le blocage de la circulation, la nourriture et d'autres dépenses.
Étant donné que les négociations ne sont pas encore terminées et que les délais exacts de la signature d'un accord sur le nucléaire iranien sont sans cesse repoussés, ces dépenses pourraient encore augmenter.
Les négociations à Vienne semblent se prolonger. En dépit des rumeurs permanentes selon lesquelles un accord devrait tout de même être conclu, les parties, notamment l'Iran et les États-Unis, n'arrivent pas à s'entendre sur les conditions concrètes.
Téhéran insiste sur la levée immédiate des sanctions et de l'embargo sur les armes, tandis que Washington préfère repousser au maximum ce processus — de plusieurs années de préférence. Comme l'a déclaré Kerry le 12 juillet, toutes les options examinées actuellement suscitent des critiques au sein des deux chambres du congrès américain.