Selon Bank of America Merrill Lynch, les actions chinoises ont perdu environ 20% de leur valeur depuis mi-juin, c'est pourquoi plusieurs riches investisseurs chinois les ont déjà converties en devises. Ainsi, les plus grands actionnaires ont vendu leurs actifs pour un montant de 360 milliards de yuans (58 milliards de dollars) durant les cinq premiers mois de l'année 2015.
Selon l'agence immobilière britannique Douglas & Gordon, "il y a un flux de capitaux, et non pas seulement des individus qui souhaitent placer leur argent", car les Chinois désirant acheter tout un immeuble deviennent de plus en plus fréquents.
Selon le rapport de Lio Global, au cours des années 2000-2014 environ 91.000 Chinois fortunés ont manifesté leur intention d'obtenir une deuxième citoyenneté, ce qui provoque une forte demande en immobilier étranger. Ainsi, la plupart d'entre eux ont déjà déménagent aux Etats-Unis, à Hong Kong, à Singapour et au Royaume-Uni.
Selon les données des agences immobilières américaines, les investisseurs chinois ont déjà investi près de 5 milliards de dollars en immobilier américain au cours des six premiers mois de l'année 2015.
Néanmoins, l'afflux des investisseurs chinois sur les marchés immobiliers à l'étranger subit de nombreuses critiques. Certains analystes britanniques, canadiens et australiens les accusent de gonfler des prix déjà élevés. D'autres experts craignent que les investisseurs chinois qui n'ont pas réussi à retirer leur argent des actions, freinent les marchés internationaux de l'immobilier, en particulier après que Pékin avait interdit aux actionnaires ayant la plus grande proportion d'actions des sociétés cotées, de les vendre au cours des six premiers mois.