"Maintenant, le secret est dévoilé", a dit le cinéaste. Son premier film depuis six ans fera sa grande première mondiale au Festival du film de Toronto (TIFF).
My crew this morning, watching Toronto Film Festival announcing WHERE TO INVADE NEXT had been picked. #NCAAforgeeks pic.twitter.com/w3asKZGaMw
— Michael Moore (@MMFlint) 29 июля 2015
Le problème des États-Unis empêtrés dans une guerre sans fin préoccupe M. Moore depuis un certain temps, et offre la satire nécessaire à ce film, a-t-il confié dans son streaming live.
"Où envahir ensuite" n’est pas focalisé sur une campagne militaire en particulier. Tous ont vécu le 11 septembre, et ce qui se passe aux Etats-Unis depuis cet événement, c'est le besoin constant d'avoir toujours un ennemi. "Où est notre prochain ennemi? Ainsi nous pouvons entretenir toute cette industrie militaire et des compagnies qui font beaucoup d'argent dans ce business", a expliqué le réalisateur.
Here's the 6-min video from the Periscope I just did regarding my new film, WHERE TO INVADE NEXT. #W2IN #TIFF15 https://t.co/lKhLhTPUpn
— Michael Moore (@MMFlint) 28 июля 2015
Dans ses documentaires au vitriol, Michael Moore recourt à la satire sociale et politique, critiquant le capitalisme, le néolibéralisme, la mondialisation, les corporations et les politiciens américains.
Son documentaire "Bowling for Columbine", consacré à la fusillade du lycée Columbine à Littleton (Colorado) en 1999 où 12 lycéens et un professeur furent assassinés par deux de leurs camarades, a obtenu le Prix du Festival de Cannes de 2002 et l'Oscar du meilleur film.
Le premier mandat du président américain George Bush, jugé catastrophique par Michael Moore, lui inspire par la suite le polémique "Fahrenheit 9/11", récompensé de la Palme d'Or au Festival de Cannes 2004.
Le dernier film de Michael Moore "Capitalism: A Love Story", réalisé en 2009, traite de la crise financière de 2007 à 2009. C’est un acte d'accusation contre l'ordre économique actuel aux États-Unis et le capitalisme en général.