Les habitants des pays de l'Otan refusent de faire la guerre pour leurs alliés

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otan - Sputnik Afrique
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L'Otan est divisée, les habitants de ses pays membres n'étant pas unanimes sur la défense collective et ne considérant pas tous la Russie comme "menace", constate l'édition en ligne Foreign Policy (FP).

Soixante-six ans après la création de l'Otan, les habitants des pays assumant le plus gros des dépenses de l'Alliance doutent de la nécessité de respecter le principe fondamental du bloc prévoyant la défense collective en cas d'agression contre un allié, écrit Foreign Policy.

Les résultats d'un sondage de Pew Research Center montrent que les habitants des neuf plus grands pays membres de l'Alliance ne comprennent souvent pas qui représente la principale "menace" pour l'Otan. Si en Pologne, par exemple, 7 personnes interrogées sur 10 et aux Etats-Unis, 6 sur 10 citent la Russie, en Allemagne, le tableau est différent. Moins de 4 Allemands sur 10 l'acceptent. 

"Plus de la moitié des personnes interrogées en Allemagne (58%), en France (53%) et en Italie estiment que leur pays ne doit pas recourir à la force militaire pour défendre leurs alliés limitrophes de la Russie, en cas de sérieux affrontements militaires avec Moscou", indique FP. 

Par ailleurs, seulement 49% des Britanniques, 48% des Espagnols et des Polonais et uniquement 29% des Turcs croient en général nécessaire d'observer le principe de défense collective, relève l'auteur de l'article. 

Et d'ajouter qu’il n’y avait pas non plus unanimité parmi la population des pays de l'Otan sur l'admission de l'Ukraine dans l'Alliance.

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