Les manoeuvres annuelles, dites "Ulchi Freedom", qui dureront jusqu'au 28 août selon le ministère sud-coréen de la Défense, sont une simulation par ordinateur mais qui mobilisent tout de même 50.000 Sud-Coréens et 3.000 Américains, informe l'AFP.
Pyongyang, les considérant comme une provocation, a menacé les Etats-Unis d'une "très forte riposte militaire" si l'exercice avait lieu.
Une escarmouche militaire accidentelle pourrait dégénérer et déboucher sur un conflit "généralisé" a prévenu la semaine dernière la Commission nord-coréenne pour la réunification pacifique de la Corée (CRPC), qui s'occupe des questions intercoréennes.
Deux soldats sud-coréens avaient été blessés dans des explosions, le 4 août près de la frontière.
En représailles, la Corée du Sud a repris la diffusion de messages dénonçant les provocations nord-coréennes par des haut-parleurs installés à la frontière, qui étaient éteints depuis plus de dix ans.
Pyongyang, qui a démenti vendredi avoir joué le moindre rôle dans ces explosions, a exigé que Séoul arrête sa guerre de propagande sous peine de déclencher une action militaire sous la forme de "frappes aveugles".