Les raisons de cette décision ne sont pas précisées. On ignore également si le représentant officiel nord-coréen en Chine prendra part aux festivités.
Le premier ministre japonais Shinzo Abe a également refusé de se rendre à Pékin le 3 septembre "en signe de protestation contre le renforcement de la présence militaire chinoise au large des îles contestées", comme l'explique le secrétaire général du gouvernement nippon Yoshihide Suga.
Dans le même temps, la présidente sud-coréenne Park Geun-hye effectuera une visite officielle en Chine du 2 au 4 septembre et assistera au défilé militaire de Pékin.
Parmi les dirigeants étrangers invités dans la capitale chinoise pour les festivités du 3 septembre figurent notamment le président russe Vladimir Poutine, le premier ministre britannique David Cameron et le chef de l’Etat américain Barack Obama.
Kim Jong-un devait prendre part au défilé militaire du 9 mai à Moscou à l'occasion du 70e anniversaire de la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie. Cependant, la visite du dirigeant nord-coréen dans la capitale russe a été annulée pour le motif de "questions intérieures". Pyongyang avait été représenté à Moscou par le président du Présidium de l'Assemblée populaire suprême Kim Yong-nam.