La crise migratoire en Europe s’aggrave ce qui incite les puissances occidentales à considérer Bachar-al-Assad comme un partenaire dans la lutte contre l’EI.
Bachar Al-Assad devait être associé à la lutte contre l’organisation Etat islamique (EI), a estimé le ministre des Affaires étrangères autrichien, Sebastian Kurz, lors de sa visite à Téhéran. Le chef de la diplomatie autrichienne a également jugé que la lutte contre le terrorisme en Syrie devrait s’effectuer en coopération avec l’Iran et la Russie, les deux principaux alliés d’Assad.
Si la communauté internationale souhaite que la guerre, qui a déjà emporté 250.000 vies, cesse, des négociations avec le président syrien sont indispensables, a déclaré cette semaine le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel García-Margallo.
"Après le déclenchement de la guerre civile en Syrie en 2011, les Etats occidentaux ont créé un front uni, basé sur l’idée que l’avenir du pays en paix n’est possible qu’avec le départ d’Assad. Cependant, les conquêtes de l’EI et les vagues de migrants font mettre à jour les opinions" des occidentaux, conclue l’édition allemande.