A la veille de cette réunion, des sources au sein des institutions européennes indiquaient toutefois que cette question pourrait être examinée avec une issue positive.
"L'attitude de l'Occident envers la Biélorussie s'est nettement réchauffée dans le contexte des événements dans l'est de l'Ukraine, mais la glace n'a pas complètement fondu", a déclaré Vladimir Andreïtchenko, président de la Chambre des représentants de l'Assemblée nationale biélorusse (chambre basse du parlement) en interview.
"La question d'une levée anticipée des sanctions contre la Biélorussie n'a pas été soulevée et aucune décision positive à ce sujet n'est prévue avant la présidentielle. A l'heure actuelle, nous ne faisons qu'observer la situation", a déclaré le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders. Ce dernier a rappelé que les sanctions étaient en vigueur jusqu'à fin octobre et que nul n'avait l'intention de les annuler par anticipation. L'UE décidera de leur sort après la présidentielle biélorusse du 11 octobre prochain.
Par ailleurs, l'UE n'a pas manqué de noter que le geste de Minsk vis-à-vis de tous les prisonniers considérés par les organisations internationales des droits de l'homme comme "politiques" avait été remarqué et apprécié. Sachant que certains fonctionnaires européens disent vouloir améliorer les relations avec Minsk et attendent la présidentielle avec beaucoup d'espoir.
Comme l'a annoncé vendredi dernier la Commission électorale centrale, cinq candidats ont présenté leur dossier d'enregistrement: Sergueï Gaïdoukevitch (parti libéral-démocrate), Tatiana Korotkevitch (une militante du mouvement « Dites la vérité »), Nikolaï Oupakhovitch (ataman suprême des cosaques biélorusses), le président sortant Alexandre Loukachenko et même l'entrepreneur Viktor Terechtchenko, qui n'a pas réuni le nombre nécessaire de signatures.
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