Kiev élargit ses sanctions antirusses

© Photo Ukrainian Presidential Press ServicePetró Poroshenko, presidente de Ucrania
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Les autorités ukrainiennes ont dévoilé les listes de près de 400 personnes visées par les sanctions en raison de leur implication présumée dans la crise qui affecte le pays.

Les 388 personnes physiques dont les noms figurent sur ces listes sont désormais interdites d'entrée en Ukraine, tandis que leurs actifs se trouvant sur le territoire ukrainien sont gelés.

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Selon le président ukrainien Piotr Porochenko, cette décision a été prise "en étroite coordination avec nos partenaires de l'Union européenne, des Etats-Unis et d'autres pays, qui opposent une réponse adéquate à l'annexion de la Crimée et à l'agression actuelle dans le Donbass".

La "liste noire" ukrainienne comprend notamment les noms de 105 journalistes, hommes politiques et d'autres personnalités publiques ayant pris part, en tant qu'observateurs, au référendum criméen et aux élections locales organisées dans les zones contrôlées par les insurgés des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk.

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Parmi les personnes visées par les sanctions ukrainiennes figurent notamment le secrétaire du Centre européen de recherche et d'études sur la démocratie directe (CEREED), le Français Fabrice Beaur, ainsi que trois membres du parlement grec. 16 députés de la Douma (chambre basse du parlement russe), dont son président Sergueï Narychkine, et trois membres du Conseil de la Fédération (Sénat) sont également inclus dans la liste.

Le chef de la République tchétchène Ramzan Kadyrov, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le chef d'état-major russe, le général Valeri Guerassimov, se retrouvent eux aussi sous le coup des sanctions ukrainiennes.

Kiev a également imposé des mesures restrictives contre des journalistes des agences d'information russes ainsi que contre les employés des journaux Izvestia et Rossiїskaїa Gazeta.

Le chef d'Etat ukrainien a indiqué que les personnes concernées "menaçaient la sécurité nationale" du pays, "favorisaient les activités terroristes et violaient les droits de l'homme, ainsi que les intérêts de citoyens et de l'Etat".

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