Un Rambo hongrois refuse l'entrée aux réfugiés

© YouTube / HVIM1920Laszlo Toroczkai, maire d'Asotthalom, située près de la frontière avec la Serbie
Laszlo Toroczkai, maire d'Asotthalom, située près de la frontière avec la Serbie - Sputnik Afrique
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Le maire d'une ville hongroise frontalière a posté une vidéo sur Youtube où il déconseille fermement aux migrants d'arriver sur le sol de son pays ou, encore pire, de sa ville.

Quelques centaines de migrants ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre, qui ont répliqué en tirant des gaz lacrymogènes et en faisant usage de canons à eau. - Sputnik Afrique
Hongrie: gaz lacrymogène et canons à eau déployés contre les migrants
Laszlo Toroczkai, maire d'Asotthalom, ville située près de la frontière avec la Serbie, a décidé de lutter à sa manière contre l'afflux massif des migrants.

Vous fuyez la guerre et comptez arriver en Allemagne par la Hongrie? Prenez garde à vous! On ne badine pas avec des hongrois, et Laszlo Toroczkai, jeune maire d’extrême droite, en est une preuve excellente.

La vidéo commence très dignement: le maire, assis dans son bureau, s'adresse aux migrants en leur rappelant que s'ils pénètrent illégalement sur le territoire hongrois, ils seront passibles de prison et d'une interdiction d’entrée au pays pour plusieurs années.

Par la suite, toutefois, la vidéo prend un tournant inattendu. Le lieu de tournage change et on voit un territoire frontalier barbelé, farci de caméras de surveillance, de policiers à moto, à cheval, en voiture, quelques hélicoptères survolant les lieux et traquant impitoyablement tout clandestin.

La scène suivante, digne d'un film de James Cameron, est encore plus martiale: le maire, en lunettes de soleil noires et veste en cuir, entouré de ses troupes et de leurs véhicules d'intervention, montre aux migrants une carte Google. Sur l'écran apparait un itinéraire indiquant le chemin de la Croatie et de la Slovénie pour arriver plus vite en Allemagne sans jamais poser le pied sur le sol hongrois.

Pour ceux qui n'auraient encore rien compris, Laszlo Toroczkai répète une dernière fois: «La Hongrie est un mauvais choix. Et Asotthalom, le pire».

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