A l'appui de sa décision, l'agence pointe "la faiblesse continue" des perspectives de croissance française qui devraient, selon elle, perdurer "jusqu'à la fin de la décennie".
L'activité économique française a stagné au deuxième trimestre après une croissance de 0,7% du produit intérieur brut pendant les trois premiers mois de l'année.
En dépit de cette contre-performance, le gouvernement français table toujours sur une croissance économique de 1% sur l'ensemble de l'année et de 1,5% pour 2016.
Parallèlement, la dette publique de la France se montait à la fin du premier trimestre à 2.089,4 milliards d'euros, soit 97,5% de son produit intérieur brut (PIB).
L'agence avait déjà privé la France de son "triple A", la meilleure note possible, fin 2012.
Au rang des atouts de la France, l'agence liste notamment une économie "diversifiée", une tendance démographique "favorable" et de faibles coûts de financements.
En dépit de sa perte de la note "AAA", la meilleure possible, auprès des grandes agences de notation, la France continue ainsi de jouir de la confiance des investisseurs qui lui prêtent des fonds à des taux historiquement bas.