Les soldats israéliens ont braqué leurs armes sur un vidéaste, Andrea Bernardi, et un photographe palestinien, Abbas Momani, tous deux de l'AFP. Les journalistes étaient équipés de gilets pare-balles portant la mention "press", rapporte l'AFP.
AFP journalists 'attacked by Israeli soldiers' http://t.co/LpuG1g8pr8 pic.twitter.com/K5KfMY8JEf
— Telegraph News (@TelegraphNews) 25 сентября 2015
Andrea Bernardi, de nationalité italienne, a été jeté à terre et a reçu un coup d'arme dans le flanc. Il a été maintenu au sol, un genou comprimant sa poitrine, jusqu'à ce qu'il parvienne à extirper une carte de presse. La scène, survenue dans la localité de Beit Furik dans le nord de la Cisjordanie, a été filmée et mise en ligne par une société de production locale.
En outre, les soldats israéliens ont brisé une caméra et un appareil photo et ont emporté un autre appareil photo et un téléphone portable.
L'AFP a protesté auprès de l'armée israélienne et lui a signifié son intention de porter plainte.
"Des mesures disciplinaires vont être prises", a déclaré à l'AFP le colonel Peter Lerner, porte-parole de l'armée, en ajoutant que "les plus hauts niveaux de commandements ont été informés de l'incident", à savoir le chef du commandement central, responsable des forces israéliennes en Cisjordanie occupée.
Les incidents opposant Palestiniens et soldats israéliens vendredi, à Beit Furik, sont survenus après les obsèques d'Ahmed Khatatbé, un Palestinien de 26 ans. Il avait été gravement blessé la nuit précédente par des tirs de l'armée israélienne, près de Naplouse. Il avait lancé, ainsi qu'un autre homme arrêté depuis, un engin incendiaire sur un véhicule qui circulait sur une route menant à l'importante colonie juive d'Itamar, selon l'armée israélienne.