Le groupe Etat islamique a décidé d'organiser une série d'attentats sur le territoire de la Turquie, qui participe activement dans la lutte contre les djihadistes, a confié à Sputnik une source fiable au sein des forces armées kurdes en Syrie. Selon elle, si Ankara continue à mener sa politique de lutte contre l'EI, les terroristes commenceront à organiser des attentats dans différentes villes turques.
Selon ses informations, les combattants dépêchés sur le territoire turc se dirigent par la suite vers les provinces d'Istanbul, d'Adiyaman, d'Izmir, d'Ankara, de Konya, de Diyarbakir, d'Urfa, d'Antep, de Kilis et d'Adana. Les combattants chargés d'entraîner les alliés de l'EI en Turquie ne pourront pas contacter leurs familles et n'utiliseront des téléphones qu'en situations d'urgence.
Les djihadistes amèneront également des armes, des munitions et des équipements sur le territoire turc, dont des kalachnikovs, des jumelles militaires, des bombes, des mines, des explosifs et des mitrailleuses. Il est à noter que selon certaines informations, les combattants ont partiellement obtenu les armes grâce à des trafiquants opérant à Kilis (sud).
Connu pour sa cruauté extrême, le groupe Etat islamique est considéré comme organisation terroriste par de nombreux Etats et est accusé par l'Onu, l'UE, les Etats-Unis ou encore la Ligue arabe, d'être responsable de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre, de nettoyage ethnique et de génocide.
Depuis août 2014, une coalition internationale conduite par les Etats-Unis intervient militairement contre ce groupe.
De son côté, la Russie réalise des livraisons d'armes en vertus de contrats conclus avec le gouvernement syrien pour l'aider dans sa lutte contre l'Etat islamique.
Le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) a approuvé ce mercredi l'usage éventuel des Forces armées russes à l'étranger.