Frappes russes en Syrie: les médias occidentaux déconnectés de la réalité

© Sputnik . Dmitry Vinogradov / Accéder à la base multimédiaРоссийская боевая авиация на аэродроме "Хмеймим" в Сирии
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Les tentatives de décrédibiliser l'intervention russe en Syrie semblent s'inscrire dans le cadre d'une "grosse opération de diversion", estime Benjamin Blanchard, cofondateur de l'association SOS Chrétiens d'Orient.

Dans une interview accordée à l'agence Sputnik, M.Blanchard a constaté "une offensive médiatique" menée depuis le début de l'opération russe en Syrie en vue de la discréditer aux yeux de la communauté internationale.

"Tout ce que tente la Russie en Syrie est soumis à la critique de la part des médias américains, anglais, occidentaux en général", souligne l'interlocuteur de l'agence.

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Selon M.Blanchard, il est "étonnant" qu'une telle attaque médiatique "arrive juste après  le bombardement de l'hôpital de Médecins sans frontières à Kunduz en Afghanistan". Dans ce contexte, il évoque le récent débat au Parlement européen consacré à la situation en Syrie et à la politique de l'UE à l'égard de la crise syrienne.

"Le moins qu'on puisse dire, c'est que les parlementaires européens favorables à l'intervention russe en Syrie, favorables aux autorités syriennes se comptent encore sur les doigts de la main. Ce n'est pas quelque chose qui est majoritaire au Parlement européen, et d'ailleurs le discours dans la commission lors de ce débat est encore très opposé à la Syrie et à l'intervention russe, parce qu'ils continuent à mettre sur le même plan l'Etat islamique et les autorités de Damas ce qui est bien-sûr inacceptable pour les Syriens et qui ne correspond à aucune réalité quand on connaît un petit peu le terrain, comme je le connais", explique Benjamin Blanchard.

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Toujours d'après lui, les Syriens eux-mêmes éprouvent "une grande reconnaissance envers la Russie pour avoir évité à la Syrie d'être bombardée en septembre 2013 avec le triple veto aux Nations unies, au Conseil de sécurité des Nations unies" et sont "sûrement affectueux pour le président russe Vladimir Poutine".

"Ҫa c'était avant l'intervention russe. Autant dire que maintenant c'est le paroxysme en Syrie, on a bien vu des manifestations de joie à Damas avec des portraits du président Poutine et des drapeaux russes", souligne-t-il.

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